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Quand je le peux, j’essaie de m’exercer le plus possible au dessin d’après vivant car rien n’est plus riche d’enseignement pour exercer sa main, son cerveau et son sens de l’observation.

Prés de chez moi à Nancy (en Lorraine), nous avons la chance d’être sur un territoire qui accueille ces belles migratrices que sont les grues cendrées.

Après avoir sillonné les endroits propices indiqués par les amis naturalistes, j’ai repéré une belle population qui a permis un premier affût. Mais ces oiseaux sont extrêmement sensibles et il a été impossible de s’approcher à pied avec la longue‑vue.

Avec mon ami Fred, fin photographe et également dessinateur, nous avons donc décidé de monter un affût… à l’intérieur de la voiture ! Et là, ça a marché.

Le temps que la « main » apprenne le fonctionnement anatomique de l’animal, on voit que le dessin s’affine au fur et à mesure de la journée. Même qu’à la fin, on peut se permettre une petite couleur, youpi !